NARITA 成田市
NARITA 成田市
Logement : The Hedistar Hotel Narita
286-0025, Narita, Azumacho 168-1 286-0025, 成田市, 東町168-1
Check-in dès 14h Check-out avant 11h 6'480 ¥
Trajet : APA Hotel & Resort Nishishinjuku-Gochome-Eki Tower
Environ 2h Tarif entre 1’080 ¥ et 1'440 ¥ (6,85 € - 9,13 €)
Marcher 12’, 1 km depuis Keisei-Narita Station
Lien google maps : https://maps.app.goo.gl/GKDraCgaVSjWt2wdA
Que voir à Narita ?
Tout d'abord, la ville de Narita est elle-même très charmante avec des tas de vieilles rues sinueuses pittoresques bordées d'anciennes boutiques en bois. Le rythme de vie y est extrêmement différent de la capitale voisine et est très relaxant.
Temple Naritasan Shinshō-ji (成田山新勝寺)
1-2 h Gratuit (Visite intérieure des bâtiments en journée seulement)
Narita-san Shinsho-ji est un vaste complexe bouddhique de l'école Shingon. Vieille de plus de mille ans, l'histoire du temple débute au Xe siècle sous la monarchie de l'ère Heian (794-1185), puis est liée au théâtre Kabuki à l'époque Edo (1603-1868). Consacré au Bouddha Fudo Myoo, le site abrite cinq bâtiments inscrits au patrimoine culturel du Japon.
C’est un des temples les plus visités du Japon. C’est un grand complexe de temples, fondé en 940. Ses structures et statues imposantes sont empreintes d’histoire. Lié à l’art du théâtre Kabuki, ce vaste ensemble se découvre de manière très agréable en passant de bâtiments en pagodes et dont certaines peintures sont tout simplement resplendissantes.
Fudo Myoo, le Bouddha bienfaiteur du temple
À l’époque, l’empire japonais fait face à une rébellion du puissant clan Taira. Il demande à Kancho de porter sur les lieux du conflit une représentation de la divinité bouddhiste Fudo Myoo (roi de la sagesse et dieu du feu 🔥) afin qu’elle puisse intercéder en sa faveur. Cette dernière, qui aurait été réalisée par Kobo Daishi lui-même, est alors invoquée pendant trois semaines au bout desquelles la révolte est vaincue. Toujours selon la légende, lorsque Kancho cherche à ramener la statue vers Heian-kyo (future Kyoto) où il l’avait empruntée, celle-ci se montre impossible à déplacer et se met à réclamer au moine de rester à Narita pour protéger ses habitants. Le temple Shinsho-ji est ainsi édifié en son nom.
Le site s'agrandit ensuite au XVIIIe siècle pour prendre sa taille actuelle, sous l'influence de Ichikawa Danjuro 1er, acteur célèbre du théâtre Kabuki, art traditionnel populaire pendant la période Edo. Adorateur de la divinité Fudo Myoo et originaire de la région de Narita, Danjuro devient le meilleur promoteur du Narita-san et convainc ainsi nombre de ses fans à venir y faire des pèlerinages. Le succès du temple et plus largement de la ville de Narita est fait. Un quartier commerçant se développe à l'entrée du Shinsho-ji pour accueillir les fidèles. C'est toujours aujourd'hui, dans cette même ambiance rétro, que les visiteurs descendent la rue principale Omotesando pour accéder au complexe.
Une visite sur trois paliers
Située en hauteur, la grande place du temple se découvre après avoir passé deux imposantes portes en bois et une énorme lanterne 🏮 en papier d’un rouge rutilant qui rappelle celle du Senso-ji à Asakusa. Sur la droite, une pagode à trois étages attire l’œil. Les décorations peintes sous ses toits se révèlent, sublimes. On se plaît à déambuler jusqu’à l’imposante salle de prière principale Daihondo. Avec un peu de chance, on peut assister à de belles cérémonies bouddhistes à l’intérieur.
À l’ouest de l'esplanade, le pavillon annexe Shakado mérite le détour. Il fut pendant longtemps le bâtiment principal du Narita-san. Juste à côté, un petit sanctuaire Inari fait de tôles et de bois tranche avec le côté assez pur du temple. Ses petites lanternes et ses jolis tissus violets étendus au plafond lui donnent un charme populaire très appréciable.
Une deuxième place s'ouvre derrière la grande salle de prière et accueille les anciens lieux de cultes Gakudo et Komyodo, à l'architecture en bois bien conservée. Ce parvis intermédiaire permet ensuite d'arriver au "sommet" de la visite, au pied de la flamboyante Grande Pagode de la Paix, peut-être la construction la plus remarquable du complexe. Monument récent du Narita-san édifié en 1984, cette pagode à deux étages abrite une représentation haute en couleur de Fudo Myoo, avec son glaive, son regard courroucé et des flammes en ornement autour de lui. Les visiteurs qui montent jusqu'à cet endroit peuvent également profiter d'un point de vue sur le temple et le centre-ville en contrebas.
Dans la continuité de la visite du Shinsho-ji, le parcours continue par des grands escaliers qui amènent jusqu'à une fontaine en contrebas et l'entrée du parc de Narita-san, agréable espace vert public aménagé autour de plusieurs plans d'eau et du musée de la calligraphie.
Le parc Naritasan 成田山公園 (Naritasan koen)
1 à 2h Accès libre et gratuit
Le parc du Narita-san se situe dans le prolongement de la visite du temple Shinsho-ji situé dans le centre-ville de Narita. Vaste havre de paix, on apprécie la balade reposante en pleine verdure et autour de trois plans d'eau aménagés en jardin japonais. Le parc est également réputé pour la floraison de ses pruniers en février ainsi que ses couleurs automnales en novembre.
D'une grande superficie (plus de 16 hectares), le parc du Narita-san s’étend à l’est du complexe bouddhique et est relié à ce dernier par différents escaliers. L'accès le plus emprunté, lorsque l'on vient du temple Narita-san Shinsho-ji, se situe en contrebas de la Grande Pagode de la Paix, en descendant un grand escalier de pierre vers la fontaine. Les allées rectilignes, bordées d'arbres et de bosquets bien taillés, donnent alors à contempler une atmosphère de jardin à l'occidentale.
Jardins japonais Zen avec pavillon flottant
Cette première impression se dissipe à mesure que l'on progresse au cœur de la végétation du parc et que l'on retrouve les composantes d'un jardin japonais classique. On arrive ainsi à une promenade bucolique autour de trois plans d'eau successifs et à chaque fois un peu plus grand. Il s'agit de la partie la plus agréable de la balade. On traverse des petits ponts en pierre, on cherche les lanternes 🏮 cachées dans la nature et on observe un bon moment les carpes koi s'ébattre en nombre à la surface de l'eau.
Le troisième étang, le plus vaste, comprend un pavillon flottant baptisé Ukimido. Il permet de profiter d'une belle vue dégagée en toute tranquillité. Juste en face, sur l’autre rive, les abords en pierre ainsi qu'un abri végétal formé par une large glycine offrent également un cadre idéal pour se poser devant ce décor apaisant. Non loin, le musée de la calligraphie, ouvert en 1992, propose à ses visiteurs une collection d'œuvres japonaises et chinoises de différentes époques.
En remontant sur les hauteurs du parc, en direction du temple Narita-san, on emprunte de majestueuses allées ombragées et bordées de grandes stèles. Ce paysage rappelle, dans une moindre mesure, l'ambiance du Mont Koya et de son grand cimetière Okunoin, au beau milieu de la forêt. Ce n’est pas étonnant car ces deux sites appartiennent à la même école de bouddhisme Shingon, fondée par Kobo Daishi.
Une végétation pour chaque saison
Avec ses nombreux érables japonais présents un peu partout dans l'enceinte, le parc du Narita-san est une bonne adresse en période de koyo 🍁 en novembre au Japon.
Au-delà du temple se trouve le parc Naritasan, un parc de 165 000 m² avec trois étangs entourés d'arbres et de fleurs de toute beauté. Les enfants aimeront donner à manger aux carpes colorées des étangs. En contrebas du temple, le parc du Narita-san propose en complément une jolie balade au vert. Le jardin japonais, composé de trois petits étangs, se révèle un lieu idéal pour une pause au calme près des carpes koi.
L'avenue Omote-sandō
Longue de 1 km et partant de la gare de Narita est une rue sinueuse commerçante géante remplie de restaurants et de magasins de souvenirs.
Une petite rue commerçante et sinueuse qui vous mènera directement au temple Naritasan, le tout en vous permettant d’admirer quelques bâtiments historiques et de savourer des spécialités locales.
Promenez-vous et découvrez des petites boutiques vendant des encas, des objets et de l'artisanat traditionnels qui font d'excellents souvenirs. Les restaurants et les vendeurs de rue proposent de l'anguille fraîche grillée au barbecue, l'une des spécialités de Narita.
On tombe rapidement sous le charme des belles bâtisses en bois qui bordent l'avenue Omotesando et dont l'architecture rappelle la période Edo (1603-1868). Ces petites boutiques traditionnelles proposent aux visiteurs une ribambelle de spécialités culinaires typiques du Japon et de la région, comme :
les gâteaux de riz soufflé sembei ;
les condiments macérés tsukemono ;
et les plats à base d'anguille unagi que l’on peut notamment trouver au menu des restaurants Kawatoyo Narita et Surugaya.
Sakura-no-Yama (成田市さくらの山)
Ce chouette petit parc, dont le nom veut dire « colline de la floraison des cerisiers », est un bon endroit où voir les avions atterrir et décoller.
Hall commémoratif de la prairie Sanrizuka Goryō (三里塚御料牧場記念館 sansizuka goryō bokujō kinenkan)
Musée des sciences aéronautiques (航空科学博物館 kōkū kagaku hakubutsukan)
Situé à côté de l’aéroport, il offre un accès à de nombreux avions, simulateurs de vol et même un observatoire pour voir les avions atterrir et décoller à l’aéroport.
Musée de la calligraphie
Au sein même du parc adjacent au Temple Naritasan, il vous permettra d’en apprendre plus sur cet art japonais.
Pavillon du tourisme de Narita (成田観光館 narita kankō-kan)
Bōsō No Mura (千葉県立房総のむら chiba-kenritsu bōsō no mura)
Un musée vivant de la culture traditionnelle japonaise, en plein air. Profitez des activités excitantes reproduisant la rue citadine japonaise. Le superbe tumulus funéraire et la résidence de samouraï sont à ne pas manquer pour toute personne s'intéressant à l'histoire japonaise.
Un musée à ciel ouvert retraçant la vie dans ce village à l’époque Edo, avec des bâtiments d’origines ainsi que de nombreuses expositions d’artisanats locaux.
On peut retrouver également l'atmosphère du Japon ancestral à un autre endroit dans la région de Narita, à Boso-no-mura, un musée en plein air qui reconstitue le monde des samouraïs, fermiers et marchands qui prospéraient ici lors de la transition entre la fin de l'époque d'Edo et l'ère Meiji au début du XXe siècle.
Boso est l'ancien nom de Chiba. Vous pouvez découvrir de l'artisanat traditionnel, des festivals importants en toute saison et visiter un site archéologique de l'époque Jomon (13 000 à 300 avant notre ère).
Musée national de l’Histoire japonaise
Il permet de découvrir l’Histoire du Japon depuis la préhistoire jusqu’aux temps modernes.
Sawara(appelé également Koedo, "petite Edo")
30’ De la gare de Narita, ligne JR locale, direction Choshi, arrêt Sawara 510 ¥/3,19€
Petite ville historique datant de la période Edo, au Nord-Est de Narita, elle est bien préservée et permet de découvrir un village historique où le canal était utilisé pour le transport du riz.
Sawara désigne le quartier historique de la ville de Katori, dans la préfecture de Chiba. Prospère à l'époque Edo (1603 - 1868), cette ancienne cité marchande a conservé ses jolies maisons traditionnelles et autres échoppes en bois qui bordent la rivière Ono. Une plongée dans le vieux Japon attend les visiteurs qui sont invités à flâner dans les petites rues charmantes et à faire un tour en barque le long du canal.
La découverte du quartier de Sawara à Chiba réconcilie avec l'expression Koedo (小江戸), qui signifie "petite Edo" et prend ici un sens authentique.
Sawara est une ancienne cité marchande dont l'activité était florissante pendant la 2ème moitié de l’époque Edo. Composée de canaux, elle permettait d'acheminer les marchandises jusqu'à la capitale féodale Edo (future Tokyo). Y transitaient entre autres, de l’alcool sake, du miso, de la sauce soja et du riz en provenance du nord du Japon.
Une partie du quartier historique, situé le long du canal de la rivière Ono-gawa, a été désignée en 1996 par le gouvernement japonais comme patrimoine architectural traditionnel (重要伝統的建造物群保存地区). Cette zone protégée offre aujourd'hui une belle carte postale toujours vivante du vieux Japon.
Un quartier à l'architecture ancienne préservée
Accessible facilement à pied depuis la gare JR et le terminal de bus de Sawara, le quartier préservé débute au pont Kaiun-bashi qui enjambe la rivière Ono et est décoré à chaque extrémité par des carpes joliement sculptées. À partir de celui-ci et sur 500 mètres environ, de belles bâtisses en bois aux toits traditionnels bordent le canal.
Derrière les esthétiques façades de ces maisons japonaises authentiques, on a le plaisir de découvrir de charmantes petites enseignes, bien tenues et toujours ouvertes, qui font la part belle à l'art de vivre local. Cafés, restaurants et boutiques d'artisanat composent le paysage commercial de Sawara. On peut ainsi y faire quelques emplettes afin de rapporter des souvenirs traditionnels du Japon comme des biscuits sembei, du papier Washi, du tissus à motifs japonais, d’élégants parapluies, des paniers tressés ou divers objets décoratifs.
On peut également accéder aux cours intérieures ou aux étages des maisons, où sont exposés quelques vieux outils, objets ou vêtements d'époque. Parfois, un marchand de fruits et légumes ambulant passe le long du canal avec sa charrette remplie de produits frais à acheter au pied levé.
Hors week-end et période de festival, Sawara se montre comme un havre de paix hors du temps présent. On est séduits par la beauté du paysage, soulignée par :
la perpective des bâtisses traditionnelles en bois qui s'alignent le long du canal ;
les branches de saules pleureurs qui tombent dans la rivière ;
et le soin apporté aux petits détails comme les ferronneries accrochées aux lampadaires, les plaques d'égouts illustrées et les nombreuses petites statues de personnages et divinités japonaises.
Un tour en barque sous les ponts
Au bout de la balade à pied, on trouve le pont en bois Toyahashi, également surnommé Jâ-jâ-bashi et qui sert de point de départ pour les tours en barque sur la rivière Ono. Il est reconnaissable à sa petite cascade artificielle qui s'écoule au centre de sa structure et qui servait à l'époque de système d’irrigation pour les rizières situées non loin.
Quand il y avait besoin d'arroser, les côtés du pont étaient fermés pour que le canal achemine l’eau jusqu'aux champs. Lorsque cela n’était pas nécessaire, ils restaient ouverts et l’eau était rejetée dans la rivière par ce système. Le nom Jâ-jâ donné par les locaux fait référence au bruit que fait l’eau lorsqu'elle s'écoule du pont.
Plusieurs petits bateaux 🛥️ sont accostés en contrebas et attendent les visiteurs qui embarquent pour une balade historique sur le canal. On note un bémol cependant dans le choix d'embarcations à moteur qui nuisent malheureusement un peu à l'aspect traditionnel et calme du lieu.
Sanctuaire Katori
Érigé en l’honneur de Futsunushi no Mikoto, protecteur des militaires, il est populaire depuis la période des Samuraï.
MAGASINS
EON Mall Narita (イオンモール成田)
Un très grand centre commercial à petite distance de l'aéroport de Narita. Plus de 150 magasins, dont le Jusco Aeon Narita et des enseignes étrangères comme Starbucks et Sports Authority.
Outre le centre commercial AEON, il y a des magasins de souvenirs sur la route menant au temple, et également un magasin à « 100 JPY (~0,64 € - cours du 17/09/2024) » (qui en fait vend des produits à 108 JPY (~0,69 € - cours du 17/09/2024) une fois la taxe comprise) le long du chemin.
MANGER
Manger des Uni : ces anguilles sont l’une des spécialités de la ville de Narita et de nombreux restaurants les mettent en vente. Mieux encore, certains mettent en scène la préparation des Uni plus frais que frais, notamment dans la Naritasan Omotesando. On trouve sur la rue principale de nombreux établissements vendant de l'anguille grillée unagi (うなぎ). Une portion standard peut être chère (unaju (うな重), sur du riz, à 1 500 JPY (~9,6 € - cours du 17/09/2024)) mais est très goûteux. Rechercher les gars nettoyant et découpant les anguilles juste au bord de la rue. On peut notamment trouver au menu des restaurants Kawatoyo Narita et Surugaya.
Stand de takoyaki (たこ焼き) (stand près de la sortie principale (sur la gauche une fois dehors) de la gare Keisei. Cherchez le petit dessin de pieuvre tirant un chariot de boulettes frites.) – Une autre super possibilité est le takoyaki, des boulettes à la pieuvre frites. Elles sont un met à emporter populaire, à partir de 360 JPY (~2,3 € - cours du 17/09/2024) pour 10 petits takoyaki. Commandez zenbu (全部, « tout ») pour avoir toutes les garnitures.
Cacahuètes, les spécialités de Chiba: les arachides sont une spécialités locales, et si vous n’avez pas d’allergies à ces dernières, autant en profiter pour les déguster.
Goûtez aux confiseries locales comme les yokan ou des biscuits faits avec des cacahuètes, une autre spécialité de la région.
gâteaux de riz soufflé sembei ;
condiments macérés tsukemono ;
Le soir, il est possible de manger dans quelques bons bistrots japonais izakaya, tels que Tsukada Nojo et Month of house Narita Ekimae, ou encore de déguster des délicieux bols de nouilles chez Ramen 🍜 Bayashi. Seules les voitures 🚙 qui peuvent circuler au milieu de la rue viennent un peu ternir ce chaleureux tableau historique.