Prévention
Attention :
Afin d'éviter tous risques inutiles, le patient doit avoir une autorisation médicale pour pouvoir pratiquer une activité physique. Une consultation médicale est donc nécessaire au préalable. En effet, il existe certaines contre-indications médicales comme les « affections cardiovasculaires ou insuffisances respiratoires avec risque de décompensation » (Berthouze et al., 2016, p.189). Il est donc intéressant de soumettre le patient à un test d'effort sous électrocardiogramme pour éviter tout danger (Klass et al., 2015). D'autres contre-indications existent comme « une cachexie majeure, des métastases osseuses menaçantes ou des troubles hématologiques ou neurologiques graves » (Bouillet et al., 2014, p.149). Les métastases cérébrales et une altération psychique importante constituent également un non-accord médical à la pratique d'une activité physique (Bouillet et al., 2012).
La chimiothérapie ou la radiothérapie ne constituent pas une contre-indication à la pratique d'une activité physique. Il est tout de même recommandé de ne pas exposer les parties du corps irradiées au soleil dans le cas de la radiothérapie. La prudence est donc de mise pour les activités en extérieur. Lors d'un traitement par chimiothérapie, le patient peut présenter une neutropénie, les gymnases et piscines sont donc à éviter pour le risque d'infection. De plus, une thrombopénie peut apparaître. Le patient doit être vigilent par rapport aux coups qu'il pourrait recevoir.
La pratique d'une activité physique est déconseillée les 15 premiers jours postopératoires et la reprise doit se faire progressivement. Il faut éviter les sports aquatiques au minimum 3 semaines après afin d'éviter le risque infectieux et favoriser la cicatrisation (ABCD chirurgie, 2017).
La pratique de sports violents ou de contact sont déconseillés car ils peuvent provoquer des traumatismes au niveau de la stomie. Pour le fitness, il n'est pas conseillé de porter des poids lourds pour la même raison (Institut national du cancer, s.d.). Il est conseillé d'éviter des exercices provoquant une forte pression intra-abdominale comme les abdominaux (Klass et al., 2015).